Dans le cadre des portraits qu’il consacre aux chercheurs qui sont membres de son réseau, le Forum urbain publie celui de Caroline Mazel.
Y sont évoqués son parcours, sa pratique de médiateur et son activité d’enseignant-chercheur.
Dans le cadre des portraits qu’il consacre aux chercheurs qui sont membres de son réseau, le Forum urbain publie celui de Caroline Mazel.
Y sont évoqués son parcours, sa pratique de médiateur et son activité d’enseignant-chercheur.
Pour son engagement en faveur de la médiation de la culture architecturale et urbaine, Médiarchi vient d’être labellisé dans le cadre de l’« Année européenne du patrimoine culturel ».
Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne ont adopté le 17 mai 2017 la décision proclamant 2018, « Année européenne du patrimoine culturel ». Elle vise à encourager « les citoyens européens à découvrir et explorer le patrimoine afin de renforcer le sentiment d’appartenance à un espace européen commun ».
Afin de valoriser les meilleures pratiques pour assurer la conservation et la sauvegarde du patrimoine mais également pour développer sa connaissance auprès d’un public large et diversifié, le Ministère de la Culture et de la Communication labellise l’action des acteurs investis dans ce sens.
Si la singularité du propos de Médiarchi consiste à mettre en lumière depuis 15 ans la vocation sociale et politique de l’architecture, les programmations 2017-18 et 2018-19 illustrent particulièrement la capacité de l’architecture à contribuer à la cohésion et à la citoyenneté européennes :
Le partenariat instauré entre Médiarchi et plusieurs villes en Finistère, Charente-Maritime, Gironde, Dordogne, Pyrénées-Atlantiques, … a permis, au travers de rendez-vous réguliers, d’inscrire les conférences autour de l’architecture dans une forme de quotidienneté sur ces territoires. Elles font de l’architecture au sens large (du design en passant par l’urbanisme jusqu’au paysagisme) une pratique culturelle comme une autre. Les auditeurs (entre 50 et 200 sur chaque site) y trouvent l’occasion de se saisir de cette discipline, de la « prendre » afin « d’apprendre » à en débattre, de devenir plus actifs dans la fabrication de leur cadre de vie.
Nous y voyons une reconnaissance encourageante et remercions nos partenaires et auditeurs pour leur accompagnement.
A bientôt !
[i] Organisée en partenariat avec l’enseignement en Médiation de l’architecture de l’ensapBx.
Le 08 mars vient de paraître l’ouvrage sur « La culture architecturale des Français » sous la direction de Guy Tapie, professeur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux, chercheur au laboratoire de recherche « Profession, architecture, ville, environnement » (PAVE) et au centre Émile-Durkheim (CNRS), en collaboration avec Patrice Godier, sociologue, et Caroline Mazel, architecte, enseignants et chercheurs à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux. Avec la collaboration de Fanny Gerbeaud et Roberta Ghelli, architectes, et Antoine Veretout, statisticien, ont contribué à cet ouvrage.
Qui aujourd’hui n’a pas entendu parler de Jean Nouvel, Le Corbusier ou Antoni Gaudí, du Centre Pompidou dont l’architecture industrielle en plein centre de Paris créa la polémique au début des années 1970, ou encore du musée Guggenheim à Bilbao ? Si quelques architectes stars et certains bâtiments ont acquis une notoriété médiatique mondiale, l’architecture reste pourtant une discipline peu connue des Français.
Considérée d’abord comme un domaine savant d’expression artistique, l’architecture est aussi victime de cette image réductrice, formée pour l’essentiel par les rares références patrimoniales dispensées à l’école. Pourtant, la singularité de l’architecture est de s’éprouver partout, tout le temps, dans un cadre de vie. La consultation, chaque jour plus fréquente, des habitants sur des projets d’urbanisme, la sensibilité croissante aux économies d’énergie, et l’action des médiateurs de l’architecture changent aujourd’hui peu à peu la relation des Français à l’architecture, sinon aux architectes.
Dans la tradition de la sociologie des représentations, l’ouvrage restitue les résultats d’une vaste enquête interrogeant différents publics (candidats au concours d’entrée des écoles nationales supérieures d’architecture et étudiants diplômés, architectes en activité, grand public et médiateurs) sur leur connaissance d’une discipline et d’une profession qui engagent le rapport du citoyen à l’espace bâti dans lequel il vit.
Dans le cadre du projet de recherche REDIVIVUS porté par les laboratoires PAVE et GRECCAU en collaboration avec le Forum urbain, et à la suite du workshop « L’habitat moderne revisité par la ville durable » organisé en mai 2017, ce séminaire propose de croiser les travaux sur les pratiques de préservation et d’intervention dans les quartiers résidentiels modernes d’après-guerre.
Intervenants :
• Giulia Marino, architecte diplômée de l’Université de Florence, chercheur à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et vice-présidente de la fondation pour la conservation de l’architecture moderne DOCOMOMO en Suisse
• Caroline Mazel, architecte diplômée de l’ensapBx, enseignant-chercheur à l’ensapBx et au laboratoire PAVE
© L. Caradec ; agence Salier, Courtois, Lajus, Sadirac
Caroline Mazel interviendra dans le cadre de la formation «Transmettre l’architecture » organisée par l’ENSAG avec la Maison de l’Architecture de l’Isère et la participation des Maisons de l’Architecture Auvergne et Savoie.
Elle y évoquera l’action de Médiarchi, l’étude sur la Culture architecturale des Français et le DIE en Médiation de l’architecture contemporaine co-organisé par l’ensapbx et l’Université de Bordeaux.
Vient de paraître aux Presses Universitaires du Québec l’ouvrage collectif « S’approprier la ville. Le devenir-ensemble, du patrimoine urbain aux paysages culturels » : http://www.puq.ca/catalogue/livres/approprier-ville-2299.html
Caroline Mazel y a contribué avec un article intitulé : « L’identité spatiale bordelaise. L’historicité comme fil conducteur »
A paraître en France en 2016…
Le 28 juin 2015, une centaine de personnes s’est réunie à l’auditorium Jacques Ellul de Pessac autour d’une conférence de Caroline Mazel : « Le Corbusier : l’habitat au service de l’humain ».
Les principaux dispositifs initiés par l’architecte ont été détaillés au regard de son engagement social. Son héritage, et plus spécifiquement la manière dont les générations suivantes se sont inscrites dans sa filiation ou au contraire, se sont opposées à ses théories, a été abordé.
Une promenade pédestre dans la cité Frugès, réunissant visiteurs, habitants, animateur du patrimoine et étudiants de première année de l’ensapBx s’en est suivie. Ces derniers ont pu exposer et présenter leurs travaux d’analyse des villas de Le Corbusier de part le monde.
Les manifestations se poursuivent pendant l’été selon le programme joint.
© P.M. / Le Corbusier