Chacun a à l’esprit le monument aux morts de son village sous forme de stèle ou de statue de poilus, de coq gaulois ou de veuve éplorée. Lieu de rassemblement, repère dans la ville, il avait pour vocation de garder l’histoire et la mémoire d’un événement tragique. Nous nous intéresserons aux nouvelles générations de mémoriaux qui, plus qu’une œuvre d’art posée devant nous, sont désormais des œuvres d’architecture à parcourir, à vivre et à émouvoir où par la puissance de la mise en espace et de la symbolique, l’absence est matérialisée, le passé nous est transmis, la réflexion provoquée.
© G. Bavière, archi : P. Prost